De nouveau sur le projet, voici un nouvel état de l’avancement.
Mais avant cela, je dois définir les différentes zones dans laquelle j’ai besoin de détecter la position d’un train. On appelle cela la « rétro-signalisation ». Il existe plusieurs solutions techniques :
- détection par consommation de courant
- détection par infra-rouge (le train coupe un faisceau infra-rouge)
- détection magnétique (un aimant est disposé sous le train)
La méthode la plus fiable est la détection par consommation de courant. Il suffit pour cela d’isoler un rail (pas forcément les deux) et d’utiliser un module de rétro-signalisation adapté pour cela.
Pour ma part, j’utilise les modules RM-GB-8N de LDT.
Un train doit pouvoir s’arrêter en pleine voie afin de laisser passer un autre convoi ; ou encore parce qu’un train le précède… Lorsqu’il stationne en pleine voie, il ne faut pas qu’il soit sur des aiguilles ; un peu comme en voiture, on ne s’arrête pas au milieu du carrefour.
On appelle ces zones dans lesquelles il peut stationner un canton. Par définition, un canton a donc pour taille minimale la taille maximale d’un train. On évite de placer des aiguilles dans un canton.
J’ai découpé tous mes cantons en 3 blocs ; car ils sont tous bi-directionnels (ou plutôt je préfère le prévoir… on ne sait jamais). Une zone de décélération (la plus grande) et une zone d’arrêt.
La zone d’arrêt doit être la plus petite possible. Mais attention, si elle est trop petite, il y a un risque de ne pas détecter le train à temps ! Pour ma part je fais en sorte qu’il y ait toujours un essieu dans le bloc. Donc je prends pour taille minimale l’espace entre deux essieux.
Par contre, pour un bloc d’arrêt en gare, je me permets de réduire la taille puisque le train arrive en gare en vitesse réduite.
La taille et la position de la zone d’arrêt dépendent donc de la vitesse d’arrivée du train et de la précision sur la position d’arrêt que vous souhaitez.
Enfin, je précise que j’ai coupé les deux rails ; même si aujourd’hui cela n’est pas nécessaire. De toute façon dans mon cas, il s’agit souvent de raccord entre deux rails.
En cliquant ici, vous pouvez télécharger la documentation pour le câblage.
Pour le plan de roulement, j’ai utilisé du depron collé avec de la colle à bois (Sader) dilluée à 50% avec de l’eau.
J’ai commencé par coller les courbes. J’ai posé quelques clous, dont j’ai coupé la tête, à certains endroits dans les courbes pour être sûr que ça ne bouge pas !
Les aiguilles n’étant pas encore motorisées, elles ne sont ni alimentées, ni fixées.
9 réponses à Pose de la voie